Avant de vous engager dans l’irrigation de vos cultures, il vous faut estimer les besoins en eau. C’est pourquoi il est important qu’un maraîcher fasse le bon choix de son appareil destiné au pilotage de l’irrigation.
Éléments à prendre en compte
Pour un meilleur pilotage de l’irrigation de vos cultures, commencez par déterminer leur évapotranspiration maximale (ETM). Plus des plantes respirent, plus elles ont besoin d’eau car elles se déshydratent plus rapidement. Pour pallier ces pertes, il faut estimer l’ETM des cultures. L’ETM tient compte de l’évapotranspiration potentielle (ETP) à laquelle un coefficient cultural (Kc) est appliqué. Ainsi, ETM = ETP x Kc. L’ETP est la quantité d’eau qui pénètre le sol et s’évapore dans l’atmosphère via la plante. Le Kc quant à lui, varie en fonction du stade et de la culture concernée.
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Puis, à l’aide d’une tarière, évaluez l’humidité du sol. En observant une carotte vous pouvez déterminer si le sol est sec ou boueux. Si la carotte est sèche à l’intérieur, il faut augmenter le temps d’aspersion. Si elle n’est sèche qu’en surface, il faut se pencher sur les fréquences d’aspersion. Enfin, vous pouvez installer des sondes tensiométriques pour évaluer la tension en eau du sol. Cependant, ces sondes sont l’apanage des grosses structures et sont adaptées pour des cultures longue durée.
Automatisation ou manuel ?
Il va falloir définir les fréquences d’irrigation en se basant sur le débit-horaire de votre système. Les tendances d’irrigation sont quasiment les mêmes d’une année à l’autre, toutefois il est des ajustements à faire en fonction du climat. Dans la mesure du possible, il serait judicieux de suivre une formation, aussi brève soit-elle. Le pilotage de l’irrigation peut être manuel, cependant l’automatisation fait gagner assez de temps. En manuel, 2h/jour sont requises environ, tandis que l’automatisation nécessite beaucoup moins de temps d’aspersion et de surveillance. Par conséquent la main-d’œuvre est réduite.